25/01/2020
PARUTION PRESSE
PARUTION PRESSE
VERDUN
Le 18 mai 1916 sur la cote 304
Récit d’une journée ordinaire en enfer
de Vincent HERPIN
Dans le magazine “TRANCHEES” Hors Série n° 16,
Les témoignages des belligérants de la bataille de Verdun.Le magazine est par ailleurs richement illustré avec des photographies ou cartes légendées
Le magazine est disponible depuis le 20 décembre 2019 dans les kiosques et librairies. Il peut être également commandé chez l’éditeur .Le prix en Kiosque du magazine est de 10,95 €.
Cette contribution est doublée d’une publication au format livre chez le même éditeur depuis le 6 janvier 2020:Le prix est de 28€
En annexe,l'auteur identifie l’ensemble des soldats français et allemands tués ce jour avec leur domicile d’origine; près de 1 000 soldats.
- Le soldat DOCMINY Louis né le 15 septembre 1886 à Paris 15e et résidant à Gentilly en 1914
- Le soldat LACHESNEE Edmond né le 9 mai 1890 à Paris 18e et résidant à Villeneuve Le Roi en 1914
- Le soldat ROLLIN Fernand Célestin né le 4 avril 1891 à Verdun et résidant à Vincennes en 1914
- Le soldat GERVILLIERS Eugène né le 25 décembre 1886 à Vitry le Croisé et résidant à Choisy le Roi en 1914
- Le soldat GOUPIL Eugène né le 19 mai 1872 à Sr Marcan et résidant à Villejuif en 1914
- Le soldat MALASPINA Paul né le 11 août 1885 à Louviers et résidant à Fresnes en 1914
- Le soldat MILLET Raymond né le 4 mai 1893 à Paris 11e et résidant à St Mandé en 1914
furent tués ce 18 mai 1916 sur la cote 304.
Leur nom figure sur plusieurs monument aux morts.
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07/09/2019
Villeneuve-le-Roi : tables filiatives
Accédez aux tables filiatives du Cegd94.
1561-1802
- BMS 1561-1562 | 4 pages
- T___ 1561-1576 | 3 pages
- BMS 1563-1572 | 8 pages Lacunes 1566-1570
- BMS 1573-1577 | 11 pages
- Lacune 1578-1598
- BMS 1599-1602 | 3 pages
- BMS 1603-1612 | 14 pages
- BMS 1613-1622 | 13 pages
- BMS 1623-1632 | 12 pages
- BMS 1633-1642 | 18 pages
- BMS 1643-1652 | 16 pages
- BMS 1653-1662 | 13 pages
- BMS 1663-1672 | 13 pages
- BMS 1673-1682 | 9 pages
- BMS 1683-1692 | 5 pages
- BMS 1693-1702 | 25 pages
- BMS 1703-1712 | 22 pages
- BMS 1713-1722 | 11 pages
- BMS 1723-1732 9 pages Lacunes 1728-1732 Nouveau
- BMS 1733-1742 | 26 pages
- BMS 1743-1752 | 30 pages
- BMS 1753-1762 | 32 pages
- BMS 1763-1772 | 40 pages
- BMS 1773-1782 | 18 pages
- BMS 1783-1792 | 18 pages
- NMD 1793-1802 | 16 pages
B : baptême D : décès M : mariage N : naissance T : testament S : sépulture
Tout(e) généalogiste sérieux(se) se doit de contrôler les informations données en consultant les documents originaux.
Voir les actes originaux : site des Archives départementales du Val-de-Marne
Veuillez noter les cotes et le lieu de conservation des actes originaux.
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20/05/2019
JOUVENET Jean baptiste
Carnet Mondain en Val-de-Marne
(suite)
Jean Baptiste JOUVENET dit le Grand
à Arcueil
et … sauvé des flammes de Notre-Dame de Paris
Dans le registre des BMS d’Arcueil (1692-17100), page 16, nous trouvons :
10 mars 1693
Le 10 mars 1693, sépulture de Jean Jouvenet, 3 jours, fils de Jean Jouvenet, peintre ordinaire du Roy. Sa mère Marie Baroneau, demeurant paroisse St Sulpice, au second pavillon[1] des Quatre-Nations. Jacques le Roy a signé avec nous, curé. Marchand ; Le Roy.
Arcueil, bms 1692-1700, page 16
15 mars 1693
Le 15 mars 1693, sépulture de Jean Charles Jouvenet, 8 jours, fils de Jean Jouvenet, peintre ordinaire du Roy ; la mère Marie Baronneau, demeurant paroisse St Sulpice, au second pavillon des Quatre-Nations. Signature : Marchand ; Manno… (le vicaire)
Arcueil, bms 1692-1700, page 16
Qui était Jean Baptiste Jouvenet ?
J’avoue que je n’en avais jamais entendu parler avant de trouver ces deux actes. Heureusement, Internet et ses nombreuses ressources ont pallié cette lacune.
Wikipédia d’abord.
« Jean Baptiste Jouvenet dit le Grand, né à Rouen à la fin d’avril 1644 et mort à Paris le 5 avril 1717 est un peintre et décorateur français[2].
Etudes avec son père Laurent, peintre d’origine italienne, il vient à Paris en 1661 où il rejoint l’atelier de Charles Le Brun. …Il intègre l’équipe des décorateurs des résidences royales et des Invalides. Devient directeur de l’Académie de peinture en 1705 et recteur perpétuel en 1707.
Il a succédé à Antoine Coysevox comme Directeur de l’Académie royale de peinture et de Sculpture. »
Puis dans Gallica[3], autre précieuse ressource, on trouve les actes de baptême et de sépulture de deux autres enfants nés et décédés à dix et sept mois à Paris, ce qui signifierait qu’ils ont eu une nourrice sur place.
Les actes de sépulture des époux confirment leur adresse à Paris et l’identité des témoins nous renseigne sur la famille du couple.
Que nous apprennent les deux actes d’Arcueil ?
- qu’il s’agit de deux enfants placés en nourrice quasiment dès le lendemain de leur naissance puisque le premier jumeau meurt à l’âge de trois jours et le second âgé de dix jours.
- comme pour Coysevoix à l’Haÿ-les-Roses et pour la plupart des enfants en nourrice d’ailleurs, le père est absent. Ce qui nous prive encore une fois de sa signature.
Mais nous trouvons cette signature reproduite dans le Bénézit[4], disponible en salle de lecture des Archives départementales du Val-de-Marne :
Le Bénézit conclut ainsi son article sur Jouvenet : « …Jouvenet occupa dans l’art français, à son époque, une place qui ne le cédait, peut-être, qu’à celles de Le Brun et de Mignard, et après la mort de ceux-ci, il demeura le maître incontesté de l’Ecole française classique ». E. Bénézit, J. B.
Jouvenet et Notre-Dame de Paris ?
L’actualité est souvent bonne fille.
Le 15 avril 2019, Notre-Dame de Paris offre aux Parisiens et au monde entier un spectacle atterrant et fascinant à la fois : l’incendie de la toiture sur fond de soleil couchant.
Si le toit et la flèche de Viollet-le-Duc s’effondrent dans le brasier, il s’avère que la plupart des œuvres d’art présentes dans la cathédrale ont pu être sauvées.
Parmi celles-ci, un tableau de Jean Jouvenet le Magnificat, de 1716, dont vous pourrez voir une reproduction sur le site https://www.latribunedelart.com/il-faut-montrer-les-oeuvr....
Il est souvent, sinon toujours, difficile d’apprécier les tableaux exposés dans les églises car ils sont placés très haut sur les murs et, le plus souvent, sans autre éclairage que la lumière du jour.
Aussi, il serait intéressant que les œuvres de Notre-Dame, échappées des flammes et nettoyées, puissent être exposées aux yeux de tous soit au musée du Louvre soit dans un autre cadre.
Ainsi, Jean Jouvenet ne renaîtra pas de ses cendres mais profitera de ce triste événement pour, peut-être, une nouvelle célébrité.
Michèle Servera
[1] Collège des Quatre Nations, situé quai de Conti et abritant aujourd’hui le siège de l’Institut de France. Construction : 1662-1688 par Louis Le Vau.
[2] Wikipédia
[3] Etat civil de quelques artistes français : extrait des registres des paroisses de Paris, Librairie Pagnerre (Paris)1873 ; http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb370223916
[4] Le dictionnaire Bénézit est un dictionnaire de référence des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs du monde entier lancé en 1911 à Paris.
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21/03/2019
Carnet Mondain en Val-de-Marne
Carnet Mondain en Val-de-Marne
Pourquoi cette rubrique ?
La lecture des registres paroissiaux nous donne un aperçu de la vie de nos ancêtres lors des trois événements principaux : naissance, mariage et mort.
Parfois, parmi les noms des témoins des actes, on relève un nom célèbre qui nous fait dire : « tiens, je ne savais pas qu’il était venu ici ! »
Les grands et les moins grands de ce monde fréquentaient nos villages. Le plus souvent parce qu’ils y possédaient une maison ou bien qu’ils y étaient invités par le seigneur local.
C’est ainsi qu’on les trouve comme témoins de mariage ou parrains et marraines d’enfants du notable local ou de serviteurs appréciés. Dans ce cas, ils honorent de leur présence un événement qui sans eux serait resté ordinaire.
On les trouve également, comme pour Coysevox ci-dessous, parce que leur enfant est décédé chez sa nourrice. Dans ce cas, le curé précise l’identité des parents.
***
Bref, du beau monde parcourait nos paroisses et a laissé quelques témoignages dans les registres sous forme d’une signature où, s’ils étaient représentés, par l’énumération de leurs titres.
C’est pourquoi cette rubrique vous les présentera régulièrement.
Il faut bien commencer ….
Certaines personnalités fréquentent les lieux proches du pouvoir. C’est ainsi qu’à Choisy-le-Roi, nous trouverons la présence de membres de la famille royale en qualité de parrains ou marraines.
A l’inverse, dans une paroisse reculée comme Marolles, nous rencontrerons la famille du peintre Van Loo.
Pourquoi Coysevox ?
Si vous ne le connaissez pas, prenez un de vos anciens livres d’histoire aux pages consacrées au règne de Louis XIV. Vous y trouverez de nombreuses reproductions de ses œuvres dont le buste du roi. Coysevox était un portraitiste remarquable et on pourrait dire de ses bustes en marbre qu’il ne leur manquait que la parole :
Antoine Coysevox
(Lyon, 1640-Paris, 1720)
à L’Haÿ-les-Roses
Son nom apparaît le 5 mai 1696 dans l’acte de sépulture de son fils Martial, âgé de 19 mois, « fils de Mr Anthoine Cossevaux[1], sculpteur ordinaire du roy et de damoiselle Claude Bourdy. En présence de Mr Bizet, prêtre vicaire de la dite église et de François Genet, scieur de marbre et de Léonard Thibault, vigneron[2]. »
Antoine Coysevox est-il venu à L’Haÿ ?
Rien n’est moins certain.
En tous cas, absent le jour de l’enterrement, il nous prive hélas de sa signature.
Rien, non plus, ne dit qu’il a accompagné l’enfant chez la nourrice après sa naissance.
Comme il était d’usage à l’époque, à peine nés, les enfants de bourgeois étaient transportés chez leur nourrice par un domestique de confiance. Il ne retrouvait la maison paternelle que vers l’âge de deux ou trois ans ou plus tard.
Toutefois, Coysevox étant « réputé pour tailler le marbre lui-même », on peut penser qu’un jour, il est venu à Arcueil choisir un bloc de pierre avec François Genêt, le témoin de l’acte du 5 mai 1696
Qui était le père nourricier de l’enfant ?
Cette relation est souvent précisée dans ce genre d’acte mais pas ici, hélas !
Etait-ce François Genet, le scieur de marbre, ou bien Léonard Thibaut, le vigneron ? Il semble naturel qu’Antoine Coysevox ait demandé à ses tailleurs de pierre s’ils ne connaissaient pas une bonne nourrice pour leur enfant à naître.
Que faisait Antoine Coysevox le 5 mai 1696 ?
En 1696, Antoine Coysevox et sa seconde épouse, Claude Bourdic, avaient déjà eu une dizaine d’enfants[3].
Agé de 56 ans, il est recteur de l’Académie royale de peinture et de sculpture. Il a déjà réalisé les portraits d’éminentes personnalités du royaume dont Colbert et Charles Le Brun. Peut-être préparait-il déjà le buste de Louis XIV qu’il exposera en 1699 !
La cour Marly, au musée du Louvre, regroupe une grande partie de ses œuvres avec celles de ses neveux par alliance, les frères Coustou. En effet, Claudine, la sœur aînée de Coysevox, a épousé François Coustou d’où naquirent Guillaume et Nicolas Coustou, autres grands sculpteurs (Wikipédia).
Michèle Servera
A suivre…
[1] Son patronyme apparaît sous diverses formes jusqu’en 1679 quand lui-même adopta la graphie Coysevox (Wikipédia).
[2] AD 94, L’Haÿ-les-Roses, BMS 1692-1718, page 35
[3] Henry Jouin : Antoine Coyzevox : sa vie, son œuvre et ses contemporains…, Paris, 1883. (Gallica)
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15/03/2019
L'Hay-les-Roses : tables filiatives
Accédez aux tables filiatives du Cegd94
1719-1749
Les fichiers ci-dessous sont issus d'une saisie informatique.
Il est donc possible de faire une recherche de caractères dans les fichiers PDF présentés.
- B 1638-1672 | 15 pages lacune 1659-1660
- Confirmations 1650, 1651, 1668 | 2 pages
- B 1719-1749 | 6 pages
- M 1719-1749 | 4 pages
- S 1719-1749 | 6 pages
- B 1750-1774 | 6 pages
- M 1750-1774 | 3 pages
- S 1750-1774 | 4 pages
Tout(e) généalogiste sérieux(se) se doit de contrôler les informations données en consultant les documents originaux.
Voir les actes originaux : site des Archives départementales du Val-de-Marne
Veuillez noter les cotes et le lieu de conservation des actes originaux.
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